Interview. Le superbe guitariste qu’est Biréli Lagrène est l’une des têtes d’affiche du Festival Jazz de Saint-Germain-des-Prés Paris. Il se produit ce soir en trio, afin d’interpréter les titres de son nouvel album, Storyteller, qui comprend entre autres des standards comme « On Green Dolphin Street », « Freedom Jazz Dance » ou « Wave ». Une occasion pour ce grand artiste de la six cordes de montrer l’étendue de sa palette sonore.
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Vous allez jouer dans le cadre d’un festival dont l’intitulé évoque la grande époque du Saint-Germain-des-Prés jazz…
Pas mal de choses se sont effectivement passées dans ce quartier à la fin des années 1940, notamment avec Django.
Lequel Django Reinhardt est une importante référence pour vous. Vous souvenez-vous de la première fois que vous avez entendu sa musique ?
Difficilement car je l’ai écoutée dès ma petite enfance ! On en jouait tout le temps dans ma famille. Je me souviens quand même qu’assez rapidement, je me suis mis à passer ses disques et à prendre une guitare pour essayer de la reproduire. Ensuite, j’ai découvert d’autres genres comme le jazz rock de groupes comme le Mahavishnu Orchestra, ce qui m’a énormément marqué.