Interview. L’accordéoniste Vincent Peirani produit une musique tantôt fulgurante tantôt paisible en compagnie de Ziv Ravitz (batterie) et Federico Casagrande (guitare). Il présente aujourd’hui les morceaux d’un album intitulé « Jokers ».
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Votre musique échappe à une classification précise…
Elle est comme un plat cuisiné dans lequel se marient des épices variés. Il y a notamment du jazz, du musette, ou encore du rock’n’roll… Ce qui m’a toujours intéressé, c’est la bonne musique, laquelle ne connaît pour moi aucune frontière. J’écoute beaucoup de choses différentes et cela de façon incessante.
Que signifie le titre de votre album ?
Le joker est une carte qui donne la possibilité de remplacer n’importe quelle autre au cours d’une partie. Ziv Ravitz et Federico Casagrande et moi-même sommes des jokers dans le cadre de notre trio, car chacun de nous peut tenir un rôle différent : jouer une mélodie, un rythme…
Comment êtes-vous venu à l’accordéon ?
À l’âge de 11, 12 ans je voulais apprendre la batterie. Mais mon père m’a forcé à m’orienter vers l’accordéon. Au début c’était horrible étant donné mon penchant pour le rock. Cela dit, j’ai obéi et, finalement, il s’avère qu’il a bien fait !
Propos recueillis par Michel Doussot
Le 16 juin. Athénée – Théâtre Louis Jouvet. Square de l’Opéra-Louis Jouvet, 9e. Tél. 01 53 05 19 19. http://www.athenee-theatre.com. À 20h. De 10 à 36 €. « Jokers » (Yes les Guyzz/Act).
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Parution dans le magazine Paris Capitale, mai 2022.
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